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A mon tours, voici un résumé de plus de la FF2.


- Fin octobre, début décembre -

Cette année, c'est moi tout seul qui m'y colle pour le scénario du JDR de la FF. Un gros morceau: 24 personnes max à faire jouer en même temps, 4 MDJs, nouveau programme d'animation, ... je suis gravement en retard et j'y passe mes jours et mes nuits.

A mi chemin, je serais honteusement kidnappé par Ozone et enchainé à son laptop pour finir. Pas grave: ça me fait un bien fou de revoir de vieux amis (lui, Putch, la coon) et c'est agréable de bosser ensemble sur un gros projet.

Il y aura les coups de stress habituels: petits bugs vicieux dans le programme du JDR à corriger d'urgence, durée estimée du scénario trop courte exigeant l'insertion d'urgence de nouvelles scènes, imprimante qui refuse le papier des badges et tente de s'auto-détruire (d'urgence), etc (d'urgence). La routine quoi.

Je suis déjà pas mal dans le bain lorsque nous partons pour le chateau à la veille de la convention.


- Mercredi -

Nous voici, Oz, Tim et moi, arrivés au domaine du Ciran. Je le vois pour la première fois et il n'y a pas à dire, c'est joli tout plein. Rapide exploration du chateau: ca m'a l'air très confortable et il y a de la place pour les activités prévues sans que ce soit trop dispersé.

Aussitôt fait, il va falloir finir les courses alimentaires et décharger le matériel. Opération "transbahutons des trucs lourds dans les escaliers", donc, où je constate une fois de plus que ma condition physique laisse cruellement à désirer. :)

Il ne reste plus qu'à aller chercher Darthen à la gare (on sera très en retard car elle est bien cachée), diner (repas typique du végétarien en ballade: entrée et frites) et aller passer la nuit à l'hotel. Encore une nuit courte, vu qu'il faut initier Darthen au JDR qu'il dirigera avec nous.


- Jeudi -

De retours au chateau, on installe le matériel et on colle des affichettes partout. Oz est tout stress à cause du vidéo projecteur (il n'y aura pas de problème), Tim à cause d'une des plaques de la cuisine qui semble être en panne (en fait non) et moi un peu par principe et aussi parceque j'ai environs 40 pages de trucs à imprimer en dernière minute et seulement une dixaine de feuilles de papier (on prélèvera sur la réserve personnelle de Darthen).

L'heure avance et je dois descendre pour assurer l'accueuil des futurs arrivants. Là, c'est calme. Tout au plus une tête se penche de temps à autres du haut de l'escalier:
"Ca vas en bas?
- Ben, c'est toujours calme."

Arrivent enfin les premiers furs et à partir de ce moment je ne serais que très rarement abandonné à mon sort. Me prenant en pitié (ou alors trompés par la pancarte "Yiff!" que je ne sait plus qui a collé devant ma table), plein de nouveaux venus solidaires vont camper autours de moi dans l'escalier... au point même que ceux qui sont resté en haut s'en retrouvent quelque peu délaissés.

Il faudra la partie improvisée de Formula Dé pour que l'entrée se vide, mais la journée est déjà bien avancée et c'est bientôt la fin de ma permanence.

Entre temps on a évité de justesse de nombreux bris d'os et je doit commander à Oz une affichette "attention sol glissant" et une autre "attention au Darthen". Je n'obtiendrais que la première, sans doute à cause des restrictions de papier (ou est-ce parceque c'était Darthen lui même qui transmettait mes messages à Oz?).

Après la présentation de la Franfurence (dont un extrait de mon SIG de dessin de l'année dernière sur DVD qui continue à intriguer certains quant à l'anatomie avantageuse de mes bonshommes-batons *grins*) et présentation des nouveaux, puis vient le repas, que je calcule assez mal: voyant arriver les croques monsieur plein de jambon, je me venge sur la purée dont je me sert une platrée pantagruellique... juste avant d'apprendre que des croques-quelque-chose spécial végétariens ont été prévus (délicieux d'ailleurs). Burp.

Pour finir, je vais terminer la soirée tranquile dans la salle de vidéo. J'ai déjà vu toute la programation de la soirée mais peu importe, ça relaxe bien avant la nuit.


- Vendredi -

Appaté au croissant et ne voulant pas rater une minute de la furence, je me lève tôt. Je commence par une petite visite au stand DDR, où Tim est en train de faire une démonstration impressionnante en fursuit.

Voyant qu'il enchaine danse sur danse sans interruption, je traine un moment juste pour être sûr qu'il ne vas pas soudainement s'écrouler. Il résiste (sacrée endurance). :)

En parlant de soudainement s'écrouler, cLx a un style de danse particulièrement physique qui fait litéralement vibrer le sol et les murs et par moments je m'attends presque à me retrouver soudain à l'étage du dessous. Là encore tout se passe bien.

C'est mon tours et je tente ma chance: c'est la deuxième fois que je m'essaye au DDR et la dernière fois je suis tombé du tapis. Je ne peux que regarder les flèches couler à flot d'un air vaguement perdu en tapotant du pied au hasard, j'ai bien dû en attraper une ou deux. C'est amusant ceci dit.

Je l'ignore à ce moment, mais l'infàme Ouragan m'a pris en photo en pleine (in)action et les preuves de mon manque de groove sont maintenant immortalisées pour la postérité. En plus, Tim la machine à danser se trouvait sur l'autre tapis histoire d'ajouter au contraste. :)

Encore une pause repas et un peu de discution à droite et à gauche et c'est déjà l'heure du SIG fursuit.

Sur ce sujet, je suis un public acquis et donc peu objectif. N'empèche, Tim avait bien préparé son coup et nous à concocté une présentation bien riche et complète.

Ensuite, la photo. A vrai dire j'y vais à reculons, assez peu motivé par le thème mais surtout pour voir la performance de Bongawonga. En fait, le SIG est excellent, accessible et néanmoins bourré d'informations. Chapeau Bongawonga, j'ai passé un bon moment et ce fut instructif.

La rafale se terminait par Ombre & Lumières, co-animé par Oz et Bonga. Très orienté vers la pratique et assez dense, beaucoup lui ont reprochés de s'adresser à un public déjà aguerri... mais tout le monde a bien ri une ou deux fois, en particulier lorsqu'Ozone s'est fait tirer une caricature en direct après un accident de smiley.

Encore une pause pour discuter et une ventrée de pattes plus tard, je vais voir la selection de courts d'Aoi. Riche en vitamines et en japanimation bizarre, comme d'habitude. Miam.

Il n'est pas encore tard et je ne passe que peu de temps à la danse, surtout pour voir les fursuiters.

Chic, je vais pouvoir me coucher tôt ce soir pour être en forme demain.

...a tiens, non: Oz a besoin de monde en cuisine. Il me colle à la vaisselle où je risque le moins de mettre le feu au chateau (je suis une catastrophe dans une cuisine).


- Samedi -

Jour du JDR. Je suis déjà mort de trac dés le matin et l'adrénaline coule à flot pour moi.

Le scénar est très expérimental, j'y ai sciement pris des risques... vas-t-il exploser?

Je saute la promenade pour passer du temps à potasser et à finaliser la formation de Kefen, récement engagé pour l'aventure.

Nous finirons avant le repas ce qui me permettra de participer à la seconde fournée de promeneurs. Il fallait ça pour me détendre et ça aurait été vraiment dommage de manquer le parc qui est splendide.

C'est l'esprit plus libre que je pourrais profiter du repas salade et du SIG sur le journalisme, très interactif et qui amusat le public autant qu'il l'effraya, avant de retourner m'isoler pour les derniers préparatifs du JDR.

Me revoici sur les dents à chercher jusqu'à la dernière minute des points fragiles dans mon scénar et à donner des dernières précisions aux autres meneurs de jeu tout en finissant de concevoir mon speech d'intro.

Introduction, tirage des équipes, crèpes... et c'est parti. Ce sera sur le fil du razoir, avec de nombreux rattrapages lors des conciliabules entre meneurs et plusieurs joueurs tombant de sommeil avant la fin, mais globalement nous tiendrons le choc.

Bon, côté difficulté, la barre était un peu haut et ça plus quelques impondérables malchanceux mênera à une fin cataclismique. Ca aura été, clairement, une partie atypique.

Je sais déjà qu'il y en aura qui auront aimé et d'autre pas, mais globalement je ne suis pas trop sûr que ce soit une réussite ou un échec: il faudra attendre de dépouiller les questionaires de satisfaction en fin de convention (c'est une réussite).

Au moins ai-je fini ma part et puis-je rire devant les superbes dessins de Bongawonga, qui a croqué l'épopée de l'équipe d'Ozone. Une merveille.

Il ne me reste plus qu'a aller m'effondrer pour la nuit et enfin profiter d'un repos bien gagné avec grasse matinée. Enfin, en théorie.


- Dimanche -

Tôt du matin, je met en oeuvre mon plan machiavélique pour échapper aux corvées de nettoyage basé sur la désagrégation d'une poignée de mes organes vitaux. J'en profite pour pourrir la grasse matinée d'Ozone et la matinée de Timduru qui passera plus d'une heure au téléphone pour me trouver un médecin acceptant de se déplacer au chateau un dimanche.

Il vas falloir m'évacuer vers les urgences de l'hospital d'Orléans. Un gros merci à Lone qui me véhicule après que j'ai clopiné jusqu'à la photo de groupe.

Il se trouve qu'il y a eu un gros accident ce matin et que les urgences sont engorgées, je vais y passer la journée pour mes examens à cause de l'attente. J'ignore si les autres sont au courant de ma santé ou s'inquiètent, il est possible que je doive être hospitalisé ou que mes reins soient atteints. C'est une longue journée.

En fin de compte, je souffre de colliques néphrétique: douloureux mais à priori pas méchant. Je vais même déjà mieux lorsqu'on vient me chercher.

C'est une bonne surprise de retrouver tout un petit groupe et de finir la soirée avec eux au restorant chinoix. Nous finirons, de fort bonne humeur, par passer une dernière nuit à l'hotel Ozone, Yakeo et moi avant de nous séparer pour le retour.


Et voila, la convention est finie... bien qu'une rechute douloureuse qui m'empèche d'affronter un voyage en train me force à rester un peu plus longtemps chez Ozone (qui s'occupe très bien de moi). Ca m'a bien nettoyé la tête de revoir tout le monde et je ne me suis pas ennuyé une seconde.

C'était vraiment très bien. Vivement la prochaine...


P.S. Non, contrairement à un malentendu courant je n'étais pas un des organisateurs cette année (sauf pour le JDR): je faisais juste semblant en courant partout, en étant tout stressé et en passant du temps avec eux. ;)